
20 ans de la Grande Bibliothèque : romans les plus empruntés en format papier
Pris d’un élan nostalgique, nous avons eu envie de vous emmener avec nous dans un voyage romanesque dans le passé. Remontons le temps pour redécouvrir quel roman a été le plus emprunté chaque année depuis l’ouverture de la Grande Bibliothèque, en 2005.
Comme les titres qui trônent au sommet varient énormément selon le format (papier ou numérique), nous avons choisi de publier deux listes distinctes.
Voici les romans les plus empruntés en format papier.
Certains des titres proposés ci-dessous sont disponibles en format adapté pour les personnes ayant une déficience perceptuelle.

Pour humaniser les événements et aller au-delà des chiffres, Kim Thúy raconte ici l’histoire de certaines des victimes de la guerre du Vietnam. Avec trois présences, elle est l’autrice qui s’est retrouvée le plus souvent au sommet des romans les plus empruntés à BAnQ.

Tiohtiá:ke, c’est le nom mohawk de Montréal. Dans son 11e roman, l’auteur parle d’itinérance en suivant un homme innu banni de sa communauté qui, à sa sortie de prison, se retrouve dans les rues de Montréal. Année faste pour Michel Jean dont le roman Kukum figurait au deuxième rang en 2022, comme ça avait été le cas l’année précédente.

Après Une saison dans la vie d'Emmanuel de Marie-Claire Blais et L'énigme du retour de Dany Laferrière, c'est le troisième roman québécois couronné du prix Médicis. Le romancier fait une incursion nuancée chez les ultrariches, sur fond de crise du logement.

C’est son histoire que Neige Sinno raconte dans les pages de ce livre. L’histoire d’une enfant qui subit l’inceste aux mains de son beau-père. Prix Femina et prix Goncourt des lycéens.

L’éditeur a sous-titré ce livre « roman (mettons) ». C’est qu’on est dans l’autobiographie, puisque l’auteur y dépeint son milieu d’origine et sa famille (pauvre et peu éduquée). C’est aussi un peu un essai sociologique.