
Quoi lire dans un club de lecture?
Vous cherchez des idées de livres qui pourraient se prêter à des conversations stimulantes pour votre club de lecture? Qu’elles portent sur les sujets abordés, les personnages, l’intrigue ou le style d’écriture, les réflexions suscitées par les livres suivants pourraient alimenter vos échanges.
Pour de l’inspiration supplémentaire, consultez aussi ces listes :
- Prix littéraires (2023 et 2024)
- Romans et poèmes faciles à lire
- Bandes dessinées faciles à lire
- Avez-vous un bon roman à me suggérer?
Vous pourriez également visiter cette sélection de livres qui mettent en scène des clubs de lecture ou cercles littéraires.
Les résumés sont adaptés de ceux des éditeurs.
Certains des titres proposés ci-dessous sont disponibles en format adapté pour les personnes ayant une déficience perceptuelle.
Bonnes lectures... et bonnes conversations!

En 1948, la grand-mère d’Anaïs Barbeau-Lavalette est aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus Global. Avec Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle abandonne ses deux enfants. Pour toujours. Afin de remonter le cours de la vie de cette femme à la fois révoltée et révoltante, l'auteur a engagé une détective privée.

Une BD coup de poing qui raconte la vie de trois générations de femmes. La grand-mère a connu la guerre au Vietnam, la mère a immigré au Canada et la fille vit avec sa double identité au Québec. Une lecture extrêmement touchante.

Sous la forme d’une autofiction, ce roman graphique traite de l’absence de maternité : un sujet épineux et empreint d’émotivité que l’autrice aborde avec prudence, respect et délicatesse. Une introspection illustrée, presque un journal intime, qui laisse place à l’interprétation et au questionnement.

Mouron des champs, suivi de l’essai Ce peu qui nous fonde, est l’occasion pour la poète de revenir sur la disparition de sa mère, cette femme de cendre qui s’effondre, sur les ombres qui planent depuis l’enfance et sur l’affranchissement que permet l’écriture.

Cultures et pays, enfance et vie d'adulte, famille perdue et communauté retrouvée. La poésie d'Elkahna Talbi rassemble cette parole vibrante qui fait de la Tunisie et du Québec un territoire immense, relié par de multiples histoires d'exils, d'amours et d'espoirs.

Un homme et une femme annoncent à leurs enfants qu'il faut tout laisser derrière et fuir le Chili de Pinochet. La petite Caroline camouflera sa furieuse envie de vivre pour ne plus détonner et devenir une immigrante modèle.

Naomi Fontaine écrit une longue lettre à son amie Shuni, une jeune Québécoise venue dans sa communauté pour aider les Innus. Elle raconte le doute qui mine le cœur des colonisés, l'impossible combat d'être soi.

Odette a une méduse dans l’œil. Son état devient de plus en plus inquiétant lorsque les méduses se multiplient et bloquent sa vision. Une œuvre touchante aux illustrations tout simplement incroyables.

Quand je ne dis rien je pense encore explore en poésie ces moments où la conversation s’interrompt et où les choses à dire restent en nous, parce qu’elles nous apparaissent trop incertaines ou trop particulières pour être partagées. Chacune, chacun, se retrouvera dans la fragilité de ces instants si rarement nommés.

De très courts textes racontant les événements que la narratrice a connus : sa naissance au Vietnam pendant la guerre, sa fuite avec les boat people, son accueil dans une petite ville du Québec, ses études, ses liens familiaux, sa vie amoureuse, son enfant autiste...

Dans le Caire des années 1980, un jeune médecin suit un destin tracé pour lui. Entre son dispensaire et le prestigieux cabinet hérité de son père, Tarek n’a que peu de place pour se poser des questions. Mais la rencontre d’un être que tout semble éloigner de lui ébranlera son mariage, sa carrière et ses certitudes, ne lui laissant plus d’autre choix que l’exil.

Beyrouth, 1984. Muna embrasse Halim pour la dernière fois, avant qu’il ne disparaisse dans les rues secouées des combats. Deux ans plus tard, elle et son fils Omar posent leurs valises à Montréal.

Lorsqu’une jeune Métisse est victime d’une violente agression, les contrecoups se font sentir dans toute la communauté du quartier North End de Winnipeg. Entre les femmes qui se relaient au chevet de l’adolescente et celles qui errent dans l’ombre, au dehors, des liens puissants se dessinent, esquissant le portrait d’une identité morcelée.

Valises et sacs de plastique à la main, Baby et son père Jules débarquent à l'Hôtel Autriche, un recoin sombre du cœur de Montréal. Dans les yeux de la gamine, encore assez naïve pour garder un pied dans la féerie de l'enfance tandis que l'autre se pose déjà dans la réalité crue de l'âge adulte, le quotidien est nimbé de lumière — avec passages nuageux.

La route est longue d’un sous-sol de Repentigny jusqu’à la planète Tatouine. Surtout si l’on passe par le Super C, Central Park et le seizième étage du CHUM. Mais, pour l’esprit obsessif, rêveur et décalé du narrateur, ces détours sont autant d’aventures salutaires.

Enfermé dans un centre de désintoxication, Saul Cheval Indien touche le fond. Plongé en pleine introspection, cet Ojibwé, d'origine Anishinabeg du Nord ontarien, se remémore à la fois les horreurs vécues dans les pensionnats autochtones et sa passion pour le hockey, sport dans lequel il excelle.